CASTELLANO:
ESTRIBILLO:
¡Pasen, señores,
Grandes y chicos,
Entren para admirar
A los comediantes
Tan fascinantes
Sus creaciones
Representar!
Ya la caravana llegó
Y su tablao montó
Y por el prado tendió
Su vestuario a secar.
Recorrieron
El barrio donde hicieron
La gran parada y corre
La chiquillada detrás
Dan al suburbio aquella nota
De color
Cuando desfilan
Al redoble del tambor.
La vecindad
Tras la farándula va
Llevando en su corazón
Una ilusión.
(ESTRIBILLO)
¡Dense prisa, pasen todos,
No pierdan un segundo,
<>
Vamos a representar!
Y en la farsa,
Riendo su comedia,
Llorando su tragedia,
Verán la vida pasar...
Así sabrán que todo es frágil
Y es banal,
Que un gran amor es siempre aquel
Que acaba mal.
Y es la verdad
Que en este mundo ruin
Siempre el astuto Arlequín
Triunfa al fin.
(ESTRIBILLO)
Ya la caravana se fue
Su tienda se desmontó
Y por el prado quedó
De hierba seca un manchón.
Nos dejaron los sueños y promesas
Y un poco de tristeza
Prendida en el corazón.
Al nuevo sol
Ya muy distantes quedarán
Y a nuevas gentes
Su comedia llevarán.
Su destino
Es recorrer el país
Y hacer un poco feliz
Al mundo cruel.
(ESTRIBILLO)
FRANCÉS:
ESTRIBILLO:
Viens voir les comédiens
Voir les musiciens
Voir les magiciens
Qui arrivent
Viens voir les comédiens
Voir les musiciens
Voir les magiciens
Qui arrivent
Les comédiens ont installé leurs tréteaux
Ils ont dressé leur estrade
Et tendu des calicots
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
Ils ont donné la parade
A grand renfort de tambour
Devant l'église une roulotte peinte en vert
Avec les chaises d'un théâtre à ciel ouvert
Et derrière eux comme un cortège en folie
Ils drainent tout le pays, les comédiens
(ESTRIBILLO)
Si vous voulez voir confondus les coquins
Dans une histoire un peu triste
Où tout s'arrange à la fin
Si vous aimez voir trembler les amoureux
Vous lamenter sur Baptiste
Ou rire avec les heureux
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Sous les étoiles le rideau va se lever
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
Ils vont renaître à la vie, les comédiens
(ESTRIBILLO)
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
Ils ont ôté leur estrade
Et plié les calicots
Ils laisseront au fond du coeur de chacun
Un peu de la sérénade
Et du bonheur d'Arlequin
Demain matin quand le soleil va se lever
Ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé
Mais pour l'instant ils traversent dans la nuit
D'autres villages endormis, les comédiens